Il existe une forte demande latente qui s’explique par les coûts élevés de la possession d’une automobile qui roule peu (le plus souvent une heure par jour) L’autopartage a un potentiel d’autant plus fort que les habitants des villes sont de plus en plus réceptifs aux modes de déplacement alternatifs. L’autopartage concerne surtout les agglomérations de plus de 500 000 habitants ; elle incite également à l’évolution des comportements de mobilité (moins de déplacements) Les autorités publiques doivent créer un urbanisme favorable aux nouvelles mobilités, une politique de stationnement cohérente, c’est la première règle. La seconde est de donner de la visibilité à ces services en mettant de l’espace à leur disposition. La troisième idée serait de pouvoir utiliser les véhicules des collectivités et des administrations à des fins d’autopartage publics, la gestion de ces véhicules étant confiée à des services d’autopartage. Ce parc constituerait une base pour être plus facilement rentable.