28. Vitet, L., Histoire, op.cit., ix f.: “J’avais voulu d’abord procéder par provinces; mais l’histoire d’une province, pour être complète, exigeait trop de détails étrangers à mon sujet, et m’eût entraîné trop loin du but. J’ai préféré m’enfermer dans les villes et dans un rayon de quelques lieues à l’entour. De cette manière je touceh leurs monumens de plus près, pour ainsi dire; mes yeux ne s’en écartent jamais: ce seront, je le sais, des portraits plut“t que des tableaux, des biographies plut“t que de l’histoire; mais qu’importe, si par là je me donne le moyen de mieux étudier l’individualité des physionomies, si je parviens plus aisément à la ressemblance. ... Je serais quelquefois beaucoup plus bref, même dans des lieux où de plus riches églises, de plus imposans châteaux-forts, arrêteront nos regards; car les monumens de pierre ne sont pas les seuls auxquels je doive consacrer mes recherches. Les traditions, les vieilles moeurs locales, les illustrations enfouies, les renommées injustement éteintes, sont aussi des monumens historiques. Enfin, toutes les fois que d’importans monuscrits me tomberont sous la main, je me ferai en quelque sorte un devoir de les publier ou de les extraire.”